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Faites-vous ces erreurs typiques en photographie ?

Une fois repérées, certaines erreurs peuvent être évitées aisément.

Tout le monde fait des erreurs... Même les photographes professionnels cumulant des années d'expérience commettent des erreurs de temps en temps ! Rien de plus normal donc, nul besoin de vous flageller lorsque vous vous trompez d’objectif, ou lorsque vous ratez une mise au point. Cela dit, une fois repérées, certaines erreurs peuvent être évitées aisément. Bien sûr, si vous êtes novice en photographie, déterminer précisément ce qu'il convient de faire lors de la prise de vue peut sembler compliqué… Restez donc avec nous, ce petit guide pourrait vous être d’une aide précieuse !

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Chez THE PHOTO ACADEMY, nous avons mis en évidence certaines des erreurs les plus courantes commises par nos étudiants ; des erreurs pour lesquelles nous vous proposerons ici des solutions simples et définitives !

Dans tous les cas, que vous soyez un photographe débutant ou expérimenté, cette liste vaudra certainement le coup d’oeil 😉

1-Ne pas chercher à comprendre son appareil

Acheter un nouvel appareil photo est sans conteste un moment riche en émotions. Qu’il est grisant de déballer l’objet que vous attendiez depuis des mois ! Cependant, soyons honnêtes, il est assez rare de se passionner tout autant pour son manuel d’utilisation. Submergé par l’excitation, nous ne souhaitons qu’une chose : allumer l’engin et déclencher.

Malheureusement, pour un photographe néophyte, les innombrables réglages et autres fonctions de l’appareil représenteront très vite un frein à l'engouement, et les images ne seront pas à la hauteur des espérances… Soyons francs, même un appareil photo à 10000 € ne sera pas aussi performant qu'un smartphone si vous restez en mode automatique ! Si vous voulez réaliser de belles images avec votre appareil, l’unique solution sera de chercher à le comprendre ; d'étudier ses fonctions, ses réglages. Cela pourra se faire grâce à certains tutoriels en ligne, mais rien ne sera plus efficace qu’un cours sur la question ! Alors pourquoi ne pas suivre notre cours Atelier 1 : Réglages de l'appareil !

2-Négliger la mise au point

Qui n'a jamais pris une photo pour ensuite réaliser que son sujet était flou ? Voilà une situation extrêmement frustrante, et malheureusement extrêmement courante... Si votre appareil dispose d’un système autofocus, il sera toujours préférable d’utiliser ce dernier ; au contraire de la mise au point manuelle, bien trop imprécise puisque dépendante de votre acquitté visuelle. Préférez également toujours, dans la mesure du possible, l’utilisation d’un seul collimateur (petite cellule servant à faire la mise au point). Grâce à cela, vous serez certain que l’appareil fera la mise au point sur un endroit spécifique.

Négliger la mise au point

3-Négliger la composition

Une règle plutôt efficace pour apporter du dynamisme à l’image sera de ne pas centrer votre sujet, mais plutôt de le placer au tier de l’image. Bien sûr, il est permis de déroger à cette règle lorsque l’on souhaite donner toute l’importance à son sujet. De manière générale, autorisez-vous à tester plusieurs méthodes de composition pour un même sujet ; expérimenter, c’est évoluer !

Négliger la composition

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4-Restreindre ses choix en matière de composition

Au risque de se répéter, la règle des tiers n'est pas la seule option pour composer une photographie ! C'est un bon point de départ certes, mais une foule d’autres astuces existent, par exemple :

Les lignes directrices - Laissez les lignes naturelles diriger l'œil du spectateur vers le sujet. Les lignes diagonales - Les lignes diagonales aident à créer du mouvement dans votre photo, même si le sujet est immobile. Un cadre dans un cadre : les portes, les fenêtres et les trous peuvent former des cadres naturels, utiles pour focaliser l’attention sur un sujet.

Encore une fois, "expérimenter, c’est évoluer !”

5-Faire des photos “clichés”

Bien sûr, l'appréciation de l’art est dépendante de la sensibilité de chacun ; cependant, une chose est plus ou moins sûre : l'œuvre artistique trouvera son intérêt dans sa singularité (notamment)… On ne compte plus le nombre d’images prises de la tour de Pise, du Grand Canyon ou encore des Pyramides de Gizeh. Ces grands sujets font bien souvent l’objet d’une même image, prise sous le même angle de vue, selon une même composition. Pour réaliser une photographie d'intérêt d’un sujet “banal”, il vous faudra créer la différence ; proposer un point de vue peu commun, raconter ce sujet au travers d’une série d’images, utiliser (vous servir) d’une lumière inattendue, etc. Comme exemples de photographes prenant le contre-pied des clichés, nous pourrions citer Martin Parr (série Global Tourism), ou encore Thomas Struth (série Museum Photographs).

Faire des photos “clichés”

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6-Ignorer l’arrière-plan

Imaginez cette situation : Vous vous baladez et tombez nez-à-nez avec une fleur rare ; celle que vous n’aviez encore jamais pu photographier… Excité par votre découverte, vous focalisez votre attention sur le végétal lui-même, et tenter de le décrire dans ses moindres détails. Une fois rentré chez vous, vous constatez que l’arrière-plan de l’image, une route et ses panneaux de signalisation (imaginons), parasite complètement la lecture du sujet ; votre fleur est noyée dans son décor. Voilà une erreur tout à fait classique, et pouvant être évitée grâce à ces quelques astuces :

Réduisez drastiquement la profondeur de champ pour créer un flou en arrière-plan Tournez autour de votre sujet pour chercher un décor plus neutre, et de préférence plus sombre que le sujet Si votre sujet peut se mouvoir, amenez-le sous une source de lumière focalisée (rayon de soleil au travers d’un trou, près d’une lampe, etc.)

Ignorer l’arrière-plan

7-Privilégier la quantité, plutôt que la quantité

“La qualité plutôt que la quantité” est un adage particulièrement censé en photographie. En pratique, rien ne sert d’accumuler les images si ces dernières ne sont que purement descriptives ; c’est-à-dire négligées d’un point de vue esthétique, sans événement notable ou encore dépourvues de cette lumière magnifiante… Lorsqu’il s’agit de photographier un paysage, préférez par exemple un certain moment de la journée, une certaine activité météorologique, plutôt qu’un soleil de midi écrasant ou un ciel laiteux. Pour une photographie de rue, soyez patient ! Attendez que le bon personnage se présente et/ou qu’une scène de rue intéressante se déroule devant votre objectif.

8-Utiliser le mauvais objectif

L’objectif est sans conteste l’élément le plus important dans un dispositif photographique ; celui qui déterminera avant tout la qualité de l’image... Il est donc essentiel de ne pas le négliger ! Prenons quelques exemples d’optiques assez classiques pour en dégager leurs particularités :

Le fameux 50mm f/1.8 (ou f/1.4, f/1.2) : Il s’agit d’une optique “fixe”, c’est-à-dire qu’elle ne permet pas de zoomer optiquement. Loin d’être un défaut, l’absence de zoom amènera le photographe à se déplacer par rapport à son sujet, et ainsi à mieux explorer les possibilités de composition. Ensuite, la valeur 50mm indique un certain angle de vision, assez serré mais pas trop ; bien adapté pour réaliser un portrait ou pour photographier un détail. Enfin, l’ouverture f/1.8 représente sa capacité à capter une certaine quantité de lumière. Une optique f/1.8 est particulièrement lumineuse et permettra de prendre plus aisément des images dans des lieux sombres.

Utiliser le mauvais objectif

Un objectif 24mm f/2.8 : Voilà une optique fixe, comme le 50mm, mais disposant d’un angle de vision plus large. Cet objectif sera plus adapté pour la photo de paysage, ou encore d’architecture intérieure. Notez que son ouverture de 2.8 permet de récolter moins de lumière par rapport au 50mm f/1.8 cité plus haut.

Un zoom 24-70mm f/4 : Cette objectif permet de zoomer optiquement dans la scène (on change de focale), ce qui s’avère très pratique pour passer d’un plan large à plus serré sans devoir se déplacer physiquement. Notez que son ouverture de f/4 ne permet pas de récolter autant de lumière que les objectifs cités précédemment.

Petit conseil : Évitez d’utiliser les objectifs livrés avec les boîtiers d’entrée ou de milieu de gamme (type 17-55mm f/3.5-5.6), ces derniers délivreront toujours des images en-deçà d’une optique fixe (type 50mm f/1.8) du point de vue de la qualité optique.

9-Investir dans un matériel coûteux

En tant que néophyte, il n’est pas rare de penser qu'un appareil coûteux (de type professionnel) suffira à l’obtention de belles photographies. En tant que débutant, vous aurez tout intérêt à investir dans un matériel plus humble (sans toutefois négliger la qualité de l’optique ; éviter les zooms livrés avec les appareils d’entrée de gamme. Cfr. point précédent).

Ce n’est qu’après plusieurs mois / années d’expérience que vous pourrez réellement évaluer l'intérêt d’un matériel plus onéreux.

10-Photographier en JPEG plutôt qu’en RAW

Ce point est à nuancer, car même si l’utilisation du fichier RAW permet d’optimiser votre image en post-traitement (via un logiciel de retouche comme Lightroom par exemple), ce format d’image ne présentera aucun intérêt pour celui qui ne dispose pas de compétence en matière de retouche. Cependant, acquérir la maîtrise d’un logiciel de retouche est un impératif pour qui veut aller au bout de sa pratique photographique ! Si ce n’est pas encore fait, il est donc temps de vous former à l’utilisation de Lightroom, et pourquoi pas grâce à notre première formation Lightroom 1 : Organiser et Sélectionner ses images.

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11-Ne pas retoucher ses images

Que les choses soient claires : retoucher une image, ce n’est pas de la triche ! Depuis que la photographie existe, il existe la nécessité de traiter les images produites ; ceci pour aller au bout du processus créatif. Qu’il s’agisse de recadrer, d’ajuster l’exposition, de régler la colorimétrie, la balance des blancs ; ces différentes actions de post-traitement ont pour but de corriger les images “imparfaites” produites par l’appareil. Bien que certains logiciels dédiés à la retouche puissent sembler complexes (une interface dense, de très nombreux réglages, etc.), vous découvrirez assez rapidement qu’il ne faut pas en avoir peur, et qu’un logiciel comme Lightroom (par exemple) est très intuitif. Dès lors, découvrez sans attendre nos formations Lightroom et Photoshop, pour vous lancer dans l’art de la retouche !

12-Retoucher à outrance

Tout comme le fait de ne pas optimiser ses images via logiciel, se laisser emporter dans une retouche trop lourde, tape-à-l’oeil, peut gravement nuire à vos images… Un traitement excessif de l’image enlèvera toute l’essence, le naturel de votre sujet. Et puisqu’il s’agit là d’une erreur typiquement commise par un néophyte en retouche, le sur-traitement d’une photographie lui conférera un style “amateur”. Il est donc utile d’expérimenter lors de votre apprentissage de la retouche, mais il sera tout aussi bénéfique de vous poser régulièrement la question “Ne suis-je pas allé trop loin dans l’édition de cette image ?”

Retoucher à outrance

13-Recadrer de manière excessive

Le recadrage peut s’avérer utile si vous désirez supprimer des éléments indésirables sur les bords de l’image, ou si vous voulez obtenir des lignes parallèles aux bords du cadre (avec l’outil de balancement). Toutefois, veillez à ne pas “étouffer” votre composition en ne laissant que peu d’espace autour de votre sujet.

Une autre erreur consiste à couper un élément en deux ; une main, un pied, une fenêtre, un personnage secondaire. Tâchez de laisser l’élément en entier ou supprimez-le complètement !

Enfin, sur le plan technique, un recadrage excessif sera toujours une mauvaise idée... Une photographie excessivement recadrée s’identifie facilement, même pour un œil non-aguerri ; les pixels sont agrandis, la précision dans les détails est moindre.

14-Ne pas sauvegarder votre travail

Ayant vécu la chose personnellement, croyez-moi, il s’agit là d’une erreur douloureuse au possible ! Il vous faut absolument multiplier les supports de sauvegarde (votre disque dur interne, un ou deux disques durs externes, un espace dans le cloud, …). Rien de pire que de voir disparaître ses images avec la perte / la casse d’un disque dur. Soyez donc très prudents !

15-Ne pas partagez vos images

Ne soyez pas timide, montrez vos photos à vos amis et à votre famille ! Et pourquoi ne pas pousser la chose un peu plus loin en publiant sur Instagram (par exemple). Recevoir des commentaires positifs à propos de votre travail renforcera votre confiance et vous apportera de la motivation. Les commentaires négatifs pourront être bénéfiques également ; si ils sont constructifs, ils peuvent amener quelques remises en question, et donc vous permettre d’évoluer. Vous serez peut-être également surpris de constater que les images que les autres aiment le plus ne correspondent pas forcément à vos propres choix...

Bref, si vous ne partagez pas votre travail, vous avez peu de chances d'évoluer en tant que photographe. Si vous postez régulièrement sur Instagram, vous pourrez constater vos progrès et, sans aucun doute, l'émergence de votre propre style. Si vous avez besoin d'aide pour améliorer / optimiser votre page Instagram, notre cours en ligne (en direct avec un formateur) est là pour ça !

Voilà donc quelques-unes des erreurs les plus courantes commises par les photographes (de tous niveaux). Cependant rassurez-vous, se tromper de temps à autre est parfaitement naturel, et même très utile ! Chaque erreur commise vous apportera un enseignement.

Nous espérons que ce guide vous aura été utile, et qu'il aura apporté un peu de lumière sur les causes de vos images “ratées”. Gardez ces 15 points à l'esprit lors de votre prochaine séance de prise de vue, et vous constaterez sans aucun doute une nette amélioration qualitative de vos images !

Bonne chance !

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